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Inauguration de la nouvelle unité DASRI à St Martin

Inauguration de la nouvelle unité DASRI à St Martin

Inauguration de la nouvelle unité de traitement des déchets d’activités de soins à risques infectieux DASRI (déchets médicaux) à Saint Martin.

L’ensemble des professionnels de soins de Saint-Martin génèrent un peu plus de 60 tonnes de
déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI) chaque année. La prise en charge de
ces déchets classés dangereux fait l’objet d’une réglementation très complète tant au niveau du
code de la santé publique qu’au niveau du code de l’environnement. Il ne s’agit pas de déchets
banals. Dès lors, leur tri à la source et leur prise en charge pour élimination via une filière
agréée est incontournable.

Les déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI), de quoi s’agit-il ?
Il s’agit de déchets médicaux : seringues, aiguilles, pansements, scalpels, etc utilisés par les
professionnels de santés ou patients en auto-traitement lors des soins.
Ces déchets peuvent présenter de nombreux risques infectieux et chimiques.

Quels sont les producteurs de déchets infectieux à Saint-Martin?
Du centre hospitalier en passant par les cliniques, la collectivité de Saint-Martin, les
laboratoires, les médecins, les infirmières, les sages-femmes, les dentistes, les vétérinaires, les
entreprises de pompes funèbres jusqu’aux patients en auto-traitement, tous produisent des
quantités plus ou moins importantes de ces déchets infectés.

Incidents sanitaires survenus
Depuis plusieurs années déjà, plusieurs signalements de DASRI retrouvés parmi les déchets
banals ou dans une borne de tri de DIB (déchets industriels banals) ont été remarqués. Force
était de constater que par ignorance ou manque de logistique sur place, certains professionnels
éliminent leurs déchets infectés avec les déchets banals faisant ainsi courir un risque aux
usagers, aux collecteurs de déchets ainsi qu’au personnel de la décharge.

Quelle solution jusqu’en 2013 ?
Depuis quelques années, l’entreprise Ecompagnie s’était engagée à soutenir cette
problématique en proposant aux professionnels de soins la seule solution disponible jusque là :
l’export des déchets pour traitement sur son site de Petit-Bourg en Guadeloupe. Cette solution
constituait un moindre mal mais ne répondait pas complètement aux exigences concernant les
DASRI.

En savoir plus, lire le dossier joint.


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